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Les traditions de Madrid

A Madrid, les traditions et les fêtes sont nombreuses.

Le 2 mai, la région de Madrid célèbre sa fête en souvenir des actes héroïques pendant la guerre contre Napoléon en 1808.

Le 15 mai, c'est la fête du Saint Patron de la ville, San Isidro le laboureur, avec des spectacles, des concerts, des corridas de taureaux.

Le 9 novembre, c'est la fête de la Sainte Patronne de Madrid, la Vierge de la Almudena, avec un caractère plus religieux.

A l'occasion de toutes ces fêtes, les Madrilènes se déguisent en chulapos et chulapas, personnages des quartiers populaires au XIXe siècle.

La chevauchée du 5 Janvier est la plus spectaculaire et la plus suivie du pays avec son défilé de chars typiques pour annoncer l'arrivée des Rois Mages Melchior, Gaspard et Balthazar. Le lendemain, les enfants sages recoivent leurs cadeaux de Noël et les autres du charbon, aujourd'hui sous forme de bonbons quand même !

Dimanche 4 janvier, les chrétiens célèbrent l’Épiphanie, un mot compliqué qui signifie « apparition ».

Ce jour-là, l’Église fête la présentation de l’enfant Jésus aux mages.

Cette histoire est racontée par l’évangéliste Matthieu (chapitre 2).

Des mages venus d’Orient
Ces mages sont des astrologues : ils scrutent le ciel pour y lire des signes. Or la naissance du roi des juifs a été annoncée par la lumière d’une étoile. Guidés par cet astre, ils sont partis de Perse pour lui rendre hommage. Les voici à Jérusalem au terme
d’un long périple : « Où est le roi des juifs ? » demandent-ils, poussés par le désir de connaître celui qui les a mis en route.

Inquiétudes au palais du roi Hérode
La quête de ces étrangers trouble le roi Hérode : cet enfant n’est-il pas une menace pour son pouvoir ? Soucieux de rester le plus puissant, Hérode invente une stratégie : il convoque les mages, leur demande de trouver l’enfant pour qu’à son tour il aille lui rendre hommage. En vérité, la secrète ambition d’Hérode est de tuer Jésus, en qui il voit un rival.

Les mages reconnaissent le Christ
Les mages sont conduits par l’étoile vers une maison de Bethléem. À l’intérieur, un petit enfant, Jésus, est veillé par sa mère. Éprouvant une « très grande joie », les mages se prosternent devant lui et lui offrent « or, encens et myrrhe ». Ils ont reconnu
le Christ, « l’étoile radieuse du matin » (Apocalypse 22, 16) qui illumine tout homme, même les étrangers comme eux.

Le roi des rois au service des humbles
Les mages ont compris aussi que le vrai pouvoir n’était pas celui d’Hérode, mais celui, désarmé, de ce roi des rois au service des humbles et de la paix. Alors, plutôt que de retourner chez Hérode, ils se retirent dans leur pays « par un autre chemin ». Car quiconque a rencontré le Christ ne peut plus emprunter les mêmes chemins.